Réviser à plusieurs
À quoi ça sert ?
Les conseils de base
Choisissez vos comparses. À l'heure de se mettre au boulot, vous vous imaginez très bien entouré(e) de Modou et Aminata, un peu comme le samedi dans votre endroit préféré. Attention quand même. Dans un groupe de travail, vous n'êtes pas là pour glousser ou papoter. N'allez pas non plus vous accoler à des bûcheurs déprimants. Choisissez des gens avec qui vous avez des affinités, mais qui sont sérieux et motivés pour travailler.
Variez les profils. Choisissez des élèves de différents niveaux pour vous épauler selon les matières. Mais cherchez l'équilibre : il ne faut pas que certains aident sans jamais bénéficier du collectif !
Moins on est de fous, mieux on travaille ! Pour tester vos connaissances, inutile d'être dix, cela devient la foire ! Privilégiez plutôt les petits comités.
La critique est utile. Pas la peine de criser sous prétexte que votre meilleur pote est plus lent que vous ou qu'il a un point de vue différent sur une question. Apprenez à écouter.
Attention aux indigestions d'équations... Ca ne sert à rien de faire un après-midi entier de maths. Au bout de deux heures, vous craquerez ! De même, désignez un animateur, qui changera à chaque séance, et qui vous rappellera à l'ordre quand la réunion tournera trop à la rigolade. Il lui reviendra aussi de conclure et de voir si les objectifs ont été atteints.
Quitte à être plusieurs, autant se répartir les tâches.Inutile que tout le monde fasse les mêmes fiches en histoire-géo, par exemple. Lors de la réunion, chacun explique sa fiche.
Un partage équitable. Pour autant, appliquez-vous à partager intelligemment et équitablement les tâches. Tout le monde doit y trouver son compte !
Un petit débat entre amis. En philo, par exemple, chacun peut prendre un avis différent à propos d'un sujet et défendre ce point de vue. Les plus grands orateurs ont commencé comme cela...
Un « oral » comme en vrai ! Après avoir appris votre cours, posez-vous des questions à tour de rôle. Celui qui fait l'examinateur doit imaginer les questions susceptibles d'être posées. Pour vous détendre, vous pouvez aussi imaginer un jeu à la manière de « Questions pour un champion » !
Lecture publique. Vous pouvez faire relire votre dissertation par quelqu'un ou la lui lire à haute voix. Il a le droit d'intervenir chaque fois qu'il ne comprend pas. Utile, car au bac, c'est aussi quelqu'un d'autre qui lira votre copie...
Réviser à plusieurs, très utile
- Vous vérifiez ainsi que vous avez tous la même perception de ce qui est important dans le cours.
- Vous vous rassurez : vous savez si vous avez assimilé votre leçon. C'est en expliquant un cours qu'on le retient, et c'est en expliquant à quelqu'un qu'on se rend compte de ce qu'on n'a pas compris !
- Dans un groupe, les affinités avec les matières sont souvent variées : certains sont bons en maths, d'autres en anglais... Si vous aidez les autres en philo, ils vous sortiront peut-être de votre gouffre mathématique. Donnant, donnant.
- Bon, mauvais, en avance, en retard ? Vous pourrez aussi vous situer par rapport au groupe. Pour vous faire une idée, rien de tel que de comparer votre niveau à celui des autres.
- Ces parenthèses permettent souvent de se raconter les derniers potins du bahut : des pauses anti-stress à quelques mois de l'épreuve fatale !
Les inconvénients
- La perte de temps. Au cours de ces petites réunions, on se distrait, on papote, on mange... bref, si on ne se surveille pas, on ne révise pas beaucoup !
- La perte de confiance. Si vos potes ont un meilleur niveau que vous, s'ils bossent plus vite, s'ils ont plus de connaissances... vous pouvez très vite paniquer et perdre confiance en vous.
Réviser seul, indispensable
- Au bac, vous serez seul devant votre copie... Et, pour certaines matières, ce n'est pas des potes que viendra le salut. Le vocabulaire d'anglais, les cours d'histoire ou d'éco, personne ne vous aidera à les apprendre !
- Chacun travaille à sa façon. Vous arpentez votre chambre de long en large ? Vous restez vautré sur votre lit ? Vous écoutez les Offsprings à fond la caisse ?... Lorsqu'on a sa façon d'apprendre, ses fiches... cela va plus vite d'avancer dans son coin que d'expliquer aux autres comment on fonctionne.
- Tout le monde n'est pas au même niveau. Ou, vous n'avez pas lu les mêmes ouvrages que votre meilleur pote en philo.
- N'oubliez pas votre planning de révision. Le suivre, c'est rassurant !
Les inconvénients
Si vous ne comprenez pas un point du cours, vous devez appeler vos parents ou votre grand frère à la rescousse... Et, ils ne pourront pas toujours vous répondre ! Vos potes, eux, peuvent vous enrichir, vous aider à comprendre ou vous donner des pistes auxquelles vous n'auriez pas pensé.
À faire, à ne pas faire
- Bien maîtriser toutes les méthodes de travail avant de les appliquer en groupe.
- Prévoir des pauses pour relâcher la pression entre les séances de travail.
- Utiliser mails et chats pour avancer le travail sans forcément se déplacer.
À ne pas faire
- Travailler à quinze. Au-delà de cinq personnes, les bénéfices du groupe diminuent.
- Venir une fois sur deux (ou sur dix) aux séances de travail.
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